Protocole de Kyoto

Définition de Protocole de Kyoto

 

  A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z

 

 

Le protocole de Kyoto est un traité international proposant un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il a été négocié à Kyoto, au Japon. Ouvert aux signatures le 16 mars 1998 et arrêté le 15 mars 1999.

Il est entré en vigueur le 16 février 2005, plus de sept ans après son adoption. Entre 2008 et 2012, les 37 pays les plus industrialisés qui y ont adhéré doivent collectivement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5 % par rapport à leurs émissions de 1990 (concerne les émissions de six gaz à effet de serre : CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6).

C'est la ratification du protocole par la Russie, en novembre 2004, qui a permis de réunir les conditions nécessaires à son entrée en vigueur 90 jours plus tard: ratification par 55 pays représentant 55 % des émissions totales de GES en 1990. Aujourd'hui, le protocole compte 141 pays adhérents.

Parmi les signataires du protocole, seuls l'Australie, la Croatie, les États-Unis, le Kazakhstan, Monaco et la Zambie ne l'ont pas ratifié.

Il existe des disparités importantes entre les pays adhérents quant à l'atteinte de leurs objectifs de réduction de GES. Malgré les efforts importants que doivent consentir les nations industrialisées, de nombreux scientifiques considèrent que le protocole de Kyoto est nettement insuffisant pour ralentir le réchauffement du climat.

Fin 2011, les représentants de quelque 190 pays ont adopté une feuille de route vers un accord pour tous les pays de la planète en 2015 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors de la conférence climat de Durban (Afrique du Sud). L'objectif est que cet accord, dont la nature juridique devra encore être précisée, entre en vigueur à l'horizon 2020. Kyoto devrait pouvroir survivre...